Quelles sont les démarches à mener pour préparer sa mort de son vivant ?

Quelles sont les démarches à mener pour préparer sa mort de son vivant ?

La mort est la seule chose que tout le monde craint, mais face à laquelle tout succombe. S’il est impossible pour le commun des mortels de définir comment et quand il va mourir, il est cependant possible de mettre en place certains mécanismes pour préparer, de votre vivant, son décès. Quels sont les pas à poser pour préparer sa mort ?

Pour quelle raison préparer sa propre mort ?

Pour de nombreuses personnes, il ne sert vraiment pas à grande chose de préparer un jour dont on n’a aucune idée. En réalité, ce qui est préparé ici, ce n’est pas la mort en elle-même, mais plutôt les différents conflits d’intérêts, les situations de stress et les difficultés qui peuvent subvenir lorsqu’une personne passe de vie à trépas. Pour tout savoir sur la nécessité de préparer sa fin dans cette vie, cliquez sur ce lien ici maintenant.

En effet, au décès d’un être, il y a toujours de ces problèmes liés au partage des biens laissés, à l’organisation des funérailles ou encore au lieu où le corps sera inhumé. Dès lors, il est important de laisser une volonté qui se doit d’être respectée lorsque vous ne serez plus là. 

Cela passe par la souscription à un contrat d’assurance-vie, à une prévoyance obsèques ou par la rédaction d’un testament pour protéger les héritiers et le conjoint survivant dans le partage du patrimoine successoral. 

Néanmoins, préparer sa mort, c’est aussi avoir le pouvoir de dire non à tout acharnement thérapeutique sur votre corps, le pouvoir de léguer ou non votre corps à la science. 

Que faire pour disposer de son corps au décès ?

Ici, il est question de ce que la loi intitule les directives anticipées pour la disposition de son corps. En effet, la loi autorise clairement toute personne à décider, de son vivant, du sort de son corps sur un lit d’hôpital. Ce qui passe nécessairement par la rédaction de directives anticipées à travers lesquelles vous pouvez exprimer vos volontés en ce qui concerne la fin de votre vie.

Vous pouvez, par exemple, limiter considérablement les traitements médicaux, interdire la réanimation ou les soins dits palliatifs. De même, vous pouvez décider de faire don ou non d’une partie ou de la totalité de votre corps à la science. 

Par ailleurs, il est possible de consigner ici le lieu où vous souhaitez être enterré, comment la cérémonie doit se dérouler, le cercueil ou le type de cérémonie que vous désirez. 

Toutefois, il est exigé que, soit désigné dans une directive anticipée, une ou plusieurs personnes de confiance pouvant respecter vos volontés.

Quelles démarches menées pour avantager vos héritiers ?

Pour avantager les héritiers à votre décès, plusieurs mécanismes juridiques s’offrent à vous. Il s’agit, entre autres, d’une assurance obsèques, de la rédaction d’un testament, de la donation ou encore, la souscription à une assurance-vie. Lorsque vous souscrivez à une prévoyance obsèques et à une assurance-vie, vous pouvez disposer une partie de votre patrimoine à un bénéficiaire précis ou allouer une partie de votre patrimoine financier à l’organisation de vos obsèques.

Cela permet à vos héritiers de ne pas du tout débourser pour vous inhumer. Le testament, quant à lui, vous permet de partager vous-même vos avoirs en attribuant vos biens à vos héritiers. C’est un moyen par excellence pour leur éviter tout conflit d’intérêts. Vous pouvez, dans la même logique, procéder seulement à quelques donations à l’égard de votre conjoint, de vos enfants ou d’un proche.