L’arrivée d’un nouveau-né bouleverse totalement le quotidien des jeunes parents et relègue souvent les besoins physiologiques de la mère au second plan. Pourtant, la période du post-partum est une phase de reconstruction physique intense où la femme a besoin d’un traitement particulier, surtout lorsque vous faites le choix de nourrir votre enfant au sein.
Faut-il alors se supplémenter, et si oui, comment se retrouver avec les multiples compléments alimentaires disponibles ? Découvrez dans ce guide les vitamines qui peuvent vous aider à vivre un allaitement serein.
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Pourquoi vos besoins nutritionnels augmentent-ils en allaitant ?
La production de lait maternel est un processus extrêmement énergivore qui brûle environ 500 calories supplémentaires par jour, soit l’équivalent d’une séance de sport d’intensité modérée. Il faut savoir que la nature est ainsi faite qu’elle privilégiera toujours la survie de l’enfant. Si bien que la composition de votre lait restera globalement stable et nutritive, même si votre alimentation est imparfaite.
Toutefois, ce miracle a un coût. En effet, si vous ne consommez pas assez de nutriments, votre organisme puisera sans vergogne dans vos propres réserves pour enrichir le lait. Dans cette optique, il faudra envisager une cure de vitamines pour l’allaitement. Elle ne servira pas uniquement à la croissance du nourrisson, mais constitue avant tout une assurance-vie pour votre propre vitalité.
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En réalité, se supplémenter permet notamment de prévenir la fatigue chronique, la chute de cheveux excessive ou les baisses de moral. Cela garantit ainsi que vos stocks personnels ne soient pas pillés au profit de la lactation.
Les incontournables : vitamine D, B9 et B12
Certains micronutriments forment le socle indispensable de votre santé durant cette période. Entre autres, la Vitamine D est indispensable pour l’immunité et la fixation du calcium. Attendu que le lait maternel en contient naturellement très peu, il faudra maintenir des taux élevés chez la maman tout en supplémentant le bébé selon les conseils de votre pédiatre
De même, les vitamines B continuent d’être essentielles après la grossesse. La vitamine B9 (ou acide folique) permet par exemple de lutter contre l’asthénie et de soutenir le système nerveux.
Mais, une vigilance absolue est requise concernant la vitamine B12. Par exemple, pour les mamans végétariennes ou véganes, une carence en B12 peut avoir des répercussions neurologiques graves et irréversibles chez le nourrisson exclusivement allaité.
Quelle que soit la vitamine, il est intéressant de se tourner vers des solutions adaptées et gourmandes. Des marques spécialisées comme Jolly Mama l’ont bien compris en proposant des snacks et des carrés de céréales enrichis naturellement qui permettent de combler ces besoins spécifiques sans avoir l’impression de prendre des médicaments.
Oméga-3 (DHA) et Iode : pour le cerveau du bébé
En dehors de votre forme physique, certains éléments impactent directement le développement cognitif de votre enfant. Concernant les acides gras essentiels, le DHA (acide docosahexaénoïque) de la famille des Oméga-3 est une véritable brique de construction pour le cerveau et la rétine du bébé. En effet, ce lipide passe facilement dans le lait maternel, mais sa concentration dépend directement de ce que vous mangez.
Malheureusement, notre alimentation moderne est souvent trop pauvre en poissons gras ou en huiles végétales de qualité. Il convient donc d’opter pour une supplémentation en huile de poisson ou en micro-algues pour garantir un apport suffisant et optimiser l’éveil et l’acuité visuelle du tout-petit.
En outre, ne négligez pas non plus l’iode, car les besoins en iode grimpent en flèche durant la lactation. Cet oligo-élément étant le carburant de la thyroïde.
Fer et Calcium : gérer la récupération post-accouchement
Il ne faut pas oublier que votre corps doit se remettre de l’épreuve de l’accouchement et notamment de la perte sanguine qui l’accompagne. D’ailleurs, l’anémie par carence en fer est l’une des causes principales de la fatigue écrasante ressentie par les jeunes mères.
Reconstituer votre stock de ferritine est donc une priorité absolue pour retrouver votre énergie, bien avant de penser à la reprise du sport ou au travail.
Quant au calcium, son métabolisme est particulièrement sollicité durant l’allaitement. Malheureusement, si votre apport alimentaire via les produits laitiers, les amandes ou les eaux minérales est insuffisant, votre corps ira déminéraliser votre propre squelette pour maintenir le taux de calcium du lait. Ainsi, pour protéger votre capital osseux à long terme et prévenir tout risque d’ostéoporose précoce, veillez à couvrir ces besoins accrus.






